Rénovation énergétique : notions fondamentales

C’est quoi, l’étiquette énergétique ? La conductivité thermique ? La résistance thermique ? Quel est le rôle de la vapeur d’eau (et de l’étanchéité) dans le confort thermique de votre logement ? C’est quoi, l’hygrométrie ? Nos réponses sur ces notions fondamentales !

L’étiquette énergétique mesure les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre des logements. La plus connue est le DPE, mais il en existe d’autres : RT2005, RT2012, BBC. Pour tout comprendre, c’est ici :

La conductivité thermique d’un matériau caractérise sa capacité à diffuser la chaleur.

Le lambda est un indicateur de la conductivité thermique d’un matériau. Plus il est faible, plus le matériau est isolant.

La résistance thermique indique la capacité du matériau à résister aux variations de température (au chaud et au froid).

C’est un outil utile pour déterminer l’épaisseur d’isolant à prévoir pour chaque paroi pour lui conférer une bonne performance thermique.

Si la vapeur d’eau s’infiltre dans les parois, elle en diminue la capacité à bien isoler votre maison.

Une solution : les pare-vapeur, positionnés entre l’isolant et le local chauffé. Ils sont indispensables pour obtenir des performances thermiques satisfaisantes… et durables.

Les ponts thermiques sont des points de rupture dans l’isolation de votre logement. On les trouve souvent à la jonction de deux parois : entre les murs et le toit, entre les murs et le plancher, à la jonction des murs et d’un balcon, etc.

L’isolation par l’extérieur permet la régularité de l’isolation : c’est une bonne solution pour lutter contre les ponts thermiques.

Empêcher les fuites d’air permet d’éviter les déperditions thermiques. Gros œuvre, circuits électriques, passages de réseaux : les fragilités sont nombreux. Un test d’infiltration d’air permet de repérer les espaces vulnérables et d’apporter les bonnes solutions techniques.

Le taux d’hygrométrie (ou d’humidité relative) a un impact sur l’humidité ressentie dans un bâtiment. Dans un bâtiment normalement chauffé, il doit se situer entre 40 et 60 % environ. Si ce taux est trop important, il entraine l’apparition d’humidité… et de moisissures. La solution ? La ventilation !

Le confort thermique décrit la sensation de bien-être que ressentent les individus dans un espace donné. Il dépend de plusieurs paramètres : température, humidité, qualité de l’air et isolation.

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